hoplàlavoilà

oui oui bien bien c'était incompréhensible

Il faut bien le reconnaître, même s'il est un peu tard mais je fais de mon mieux croyez-le bien.

Il faut reconnaître tant que nous y sommes que ce n'était pas passionnant non plus, donc j'espère que vous ne vous êtes pas rongés les ongles jusqu'au sang.
D'autant que si je peux supporter, avec même grande tendresse, un cinquantenaire avec le pouce dans la bouche ou une sommité quelconque (mais dans un êtat de grande fatigue) qui se gratte l'oreille avec constance alors qu'elle n'a aucune trace d'eczéma ni de poux ni de crasse ni de quoi que ce soit qui gratte même un pull shetland, je ne peux pas supporter, mais je ne peux pas supporter de voir quelqu'un se ronger les ongles. Même parfois alors qu'ils n'ont plus d'ongles, ils se rongent la chair qui boudine à la place de feu l'ongle. C'est insoutenable, allez faire ça ailleurs que devant mon blog.

Donc oui, je vous ai abandonnés devant ce post incompréhensible, mais enfn vous avez su aller ailleurs je ne vous ai pas retenus.

Et je n'ai pas fait exprès de vous abandonner, je n'avais même pas prévu sinon j'aurais prévenu naturellement, mais j'ai bossé tout à coup de 5 h du matin à 23 h sans discontinuer sans pause ou quasiment, et, et voilà.
D'ailleurs c'est drôle ce que ce blog qui pourtant ne ressemble à rien m'a manqué, moi qui pendant ses 6 premiers mois y ai vaguement balancé 4 posts insignifiants.
Je ne dis pas que c'est dans la signifiance des posts qu'il y a désormais du changement. Bien que vous me feriez grand plaisir en le disant, vous.

C'était sans intérêt majeur, mais quand même j'avais découvert un truc ennuyeux: en cliquant  ici et en suivant mes instructions vous allez comprendre.

Vous cliquez ici si ce n'est déjà fait + haut, puis vous cliquez sur votre mois de naissance, puis sur votre jour de naissance. Et là par la magie de la colorstrology, vous apprenez que telle couleur vous va épatamment, et que si vous la portez, vous vous en trouverez drôlement au top.

Pour moi, cela donnait: "Wearing, meditating or surrouding yourself with Tulipwood reduces procrastination ans dissolves worry." Sic. Sic le colorstrologiste.

Et j'ajoutais: "Dites donc, je suis drôlement contente, j'ai trouvé là comment réducer ma procrastination et dissolver mes worries. C'est quand même une excellente nouvelle.
Sauf que ça suppose de porter du mauve qui ne me va pas, de méditer sur du mauve qui me déprime, et de peindre mon appart en mauve que je n'aime pas.
Parce que Tulipwood c'est très gentil, mais c'est mauve.
Finalement ça me rajoute des tas de soucis, voilà.
Yapa, je ne m'en sors pas." Sic moi.

Alors bien sûr, il faut reconnaître puisque ce matin je ne suis pas avare de reconnaissances, que j'avais mélangé hardiment de l'anglais et du français.
Je retiens que hardiment n'est pas synonyme de clairement. Manifestement.
Hardiesse n'est pas mère de clarté. Ou pas forcément.
Je retiens.

Donc vous ne pigeâtes rien.

J'en suis navrée.

Mais je suis surtout navrée de ne pas être née un jour avec une jolie couleur, voilà !
Alors si je fais 1er octobre, date prévue pour ma naissance.
Eh bien c'est épouvantable, encore mauve. Mauve clair. J'ai bien fait de me dépécher de sortir de là, mauve foncé je préfère quand même.
Mais c'est agaçant. Il aurait suffi par exemple qu'un de mes parents, celui que vous voulez, ait quelques gènes de baleine, et hop je naissais le 27 octobre dans un rouge radieux.
Tenez le 29 septembre j'aurais même pu rester un être humain 100 % et naître dans un bleu pas si pire.

Je crains que la colorstrology ne soit un truc un peu naze.

poissaille

L’autre jour, j’ai bu du Rinquinquin.
Oui, non, oui, dit comme ça, ça n’a l’air de rien. Mais c’est bien de l’héroïsme quasi-pur, car le Rinquinquin est une ignominie absolue.

Prenez une jeune femme, moi mettons, qui vient dîner chez sa vieille marraine. Oui je fais ça, nous nous entendons très bien.
Donc je vais dîner chez ma vieille marraine, et elle me propose du Porto. Parfait. Un petit porto entre dadames, parfait.
Puis elle ajoute « ah mais tu connais mon Rinquinquin ? ». Or non, je ne connais pas son Rinquinquin. J’aurais drôlement bien aimé que ça dure. J’aurais drôlement bien aimé ne jamais connaître son Rinquinquin.

D’abord, parce que, une fois que j’avais avoué ne pas le connaître, il fallait forcément abandonner l’idée du Porto et me taper le Rinquinquin.
Alors que le Porto, c’est bon. Et qu’un petit verre de Porto sur une terrasse, en regardant le coucher du soleil sur la Tour Eiffel qui scintille, c’est bon aussi.

Ensuite parce que son Rinquinquin est une vaste tromperie. SON Rinquinquin ? On attend une liqueur fabriquée en fraude avec amour dans une baignoire avec des fruits du jardin et de la vieille gnôle de la cave, non ? Eh bien non, c’est un machin industriel dont je n’ai toujours pas compris pourquoi il était devenu SON Rinquiquin. D’autant que s’approprier un truc pareil, moi ça me ficherait une bonne dose de honte.
Une tromperie aussi sur le nom, cela vous évoque quoi, Rinquinquin ? Le petit Quinquin, non ?
Moi j’attendais un élixir de betteraves, une liqueur de chicons, bref un truc qui sente son chnord.
Non, c’est provençal.
Au dos, il y a écrit : « on s’est plié en 4 aux 4 coins de la Provence pour vous créer 4 spécialités ». Quelque chose comme ça. C’est chiquement dit, non ? Ca annonce de la qualité, non ? Ce genre de discours façon populo m’exaspère. Un genre de barbeuq à Raymond. Navrant.

Mais le pire, c’est encore le goût. C’est à la pêche.
Un bon vin de pêche, c’est fait avec les feuilles de pêcher. Là manifestement, c’est à la pêche et pas à la feuille de pêcher.
Un yaourt à la pêche, vous voyez ? Même avec de vraies pêches, ça a un goût un peu chimique. Il y a des fruits comme ça.
Et quand c’est « saveur pêche », ça a un franc goût de chewing-gum. Eh bien le Rinquinquin a dans ses ingrédients la « saveur pêche ».

Tout est dit. C’est ignoble. Ma pauvre marraine qui n’a plus l’âge de se poisser les mains se les poissera pourtant, parce que SA bouteille de Rinquinquin est pleine des dégoulinades inévitables d’un verre de saloperie sucrailleuse et chimique qu’on reverse dedans vite fait pendant qu’une gentille vieille dame fait un tour en cuisine.

La phrase qui me fait le + rire au monde

Je viens de voir une pub télé coconne comme il en existe quelques-unes, qui s’est terminée par une phrase tellement sublime de puissance comique que, si je ne m’étais pas rappelé fort à propos que mon canapé est en cuir, je crois que j’aurais illico retrouvé le mode de réchauffage de fesses préféré des enfants encore en Pampers. La crue soudaine, l’explosion de nappe phréatique.

« Dans la collection marrons glacés, j’ai craqué pour cappucino 43 ».

Je ne sais pas exactement pourquoi ça me poile à ce point, mais j’ai une soudaine passion pour cette phrase, elle me fait hurler de rire.
« Dans la collection marrons glacés, j’ai craqué pour cappucino 43 ».

D’ailleurs ça s’écrit comment, cappucino.
Dictionnaire.
Cappuccino.

C’est une fille aux cheveux en viscose-polyamide lustrée brun-roux, disons, qui explique à sa môman au téléphone que dans la collection marrons glacés, elle a craqué pour cappuccino 43.
Je n’en peux plus, il faudra que je trouve pourquoi je n’en peux plus à ce point, je suis au comble de l’épanouissement de rate et de la fente de poire, alors que cette phrase est peut-être simplement coconne comme le reste.
Non non, elle est poilante à un degré rare, quand même.

Je crois que je vais la ressortir dans diverses situations. « Dans la collection marrons glacés, j’ai craqué pour cappuccino 43 », ça peut faire la blague à toute occasion.

Peut-être est-ce à cause de ma pauvre expérience de teinture de cheveux, il y a quelques années.
C’était la mode des cheveux courts et en pétard. J’avais les cheveux courts et en pétard. Oui, mais j’étais jeune.
Je voulais les teindre en bleu clair, mais on m’avait expliqué que c’était très compliqué et très cher, et très agressif pour ma pauvre petite peau allergique à tout, alors le déteignant et le reteignant vous pensez. Bon je me suis dit ok pour brune, alors que je suis blond-châtain, et j’ai acheté le truc en grand magasin, mais quand même de la bonne marque parce que je me méfie de ces saloperies.

Que ne me suis-je méfiée au point de m’abstenir ?
J’ai fait le truc avec la moitié du flacon, on ne sait jamais. Cheveux rouges. Rouge délavé. Merchurochrome 28.
J’appelle une amie habituée du truc : « ah mais il faut mettre tout le flacon ».
Bien.
Cheveux rouges pire. Croûte de Babybel 12. J’ai craqué sur croûte de Babybel 12, dans la collection E612, E603, E705, peut contenir des traces de fruits secs.

Une catastrophe, inutile de vous le préciser.
Heureusement, maligne, j’avais pris le truc qui s’estompe en 6 shampooings. On ne me la fait pas. 672 shampooings + tard, dont 17 le 1er jour et 15 le 2ème, j’avais toujours les cheveux croûte de Babybel 12.

L’atelier en face du mien était celui d’une amie modiste, qui n’a pas ri. C’est chic les amies.
Ses petites mains ne s’en sont pas privé.
Elle m’a fait un chapeau en feutre marron, vous voyez marron, brun si vous voulez, marron autrement dit, super chapeau, que j’ai porté cet hiver-là tous les jours.
Tous.

Ah ah j'ai trouvé la vidéo ! En plusieurs langues ! Mais la petite phrase finale n'y est pas...

Garnier - Publicis - 2006
envoyé par adictmag

toumépavor

Je suis allergique à la syllabe vor.
Je ne peux pas, elle me donne des spasmes, des vrais.
Divorce
Avortement
Vorace
Insectivore

Il ne faut pas que je tombe amoureuse d'un espagnol, je lui vomirais sur les espadrilles dès qu'il me parlerait de favor.
C'est ennuyeux malgré tout.