hoplàlavoilà

poutouland

La maison familiale est juste entre le Finistère et les Côtes d'Armor. Il faut toujours que je me trouve à l'endroit le plus prise de tête. Toutes façons je suis parisienne, et pis c'est tout.
Ce que j'aime bien, c'est passer ma souris au-dessus des départements, et voir les pourcentages. La Corrèze et le Puy-de-Dôme savent pô bien, sont pô trop sûrs, alors qu'à côté dans le Cantal on n'hésite pas on y va allez hop trois bises et c'est comme ça et pis c'est tout.


merci

ah oui mais moi je n'ai pas de chat

béret baguette

Vous la trouvez sexy, Ms Dewey ? Ah oui ?
Je suis mauvais juge, forcément, j'aurais préféré Mr Dewey.
Elle est un peu drôle, pas mal de sa personne, mais je n'aime pas ses résultats de recherche. Voilà. De toutes façons, on pourra m'expliquer que Yahoo est plus performant (oui) et Ms Dewey plus glamour, moi je suis comme tous les internautes, je marche à l'affectif, au sens du poil, au ils ont tout compris ils sont de mon monde, et je préfère Google. Comme tout le monde.

Et puis ça se prononce comment, Diou-oui ?
Alors que Josie, ça, je prononce facilement, je n'ai aucun souci avec Josie. En plus, Josie, manager de contractuelles, me donne des tas de trucs pour ne pas avoir de prunes, et même si je n'ai pas de voiture, ça m'amuse et je fais ma part de buzz, gentille que je suis.
Et pourtant, pour avoir longtemps travaillé avec ma voiture, je déteste très particulièrement tout ce qui ressemble à du contrôle de la circulation tel que c'est réellement pratiqué à Paris. Totalement pour, en théorie, totalement contre, en pratique. Française.
Josie a prévu pour les filles, pour les garçons, et pour les autres:

 

je perche mon vélib

Vous croyez que ça va devenir un concept ?
Une nouvelle street-fashion über tendance gavé cool ?
Je lance un concours ?

Chez Bao, merci à elle

Chez bien bien bien, merci chryde

lionne

Dimanche soir, enfin lundi à trois heures du matin, je suis tirée de mon lit par mon chien malade, il faut sortir, deux vêtements des chaussures pas de coiffage, il faut sortir.
Bon.
Nouf sur le trottoir, il s’éloigne de pneu en pneu, moi moitié dedans moitié dehors, tenant la porte de l’immeuble, moitié éveillée moitié roupillant. Bon.

Deux types ivres remontent la rue, c’est toujours à cette heure-là que les types ivres remontent. A toutes les autres heures de la nuit, les populations de Blanche-Pigalle ne se mélangent pas à celles de Montmartre-Abbesses. En bas les boites, en haut les restaus, pas le même public, pas de mélange.
A part pour les touristes, qui ne savent pas, qui confondent, mais à cette heure-ci ils sont au lit.
Les restaus sont fermés, ma rue est vide à part ces deux types ivres qui montent.
Bon, ils passent.

Je ne sais plus où est mon chien.
Tiens, deux autres. Ouhla ils ont l’air atteints, heureusement qu’ils sont deux pour se tenir mutuellement. Ah des écossais, en kilt, mais qu’est-ce qu’ils font là ? Ils ont loupé le ferry ?
Hum beurk ils sont raides torchés, ah c’est le bouquet il y en a un qui se pisse dessus, je n’ai jamais supporté la vision des gens bourrés, l’avilissement de soi en toute conscience et par choix me dépasse complètement. Je comprends mieux les gens drogués que les gens saouls, et leur vue m’est moins pénible. Bref.

Un grand type arrive au distributeur de billets en face, me jette un coup d’œil au passage.
Il est où, ce chien ?
Je surveille vaguement le type au distributeur, zut il se retourne. Bon, continue son opération.
Je ne regarde pas, enfin je surveille du coin de l’œil, merde il se retourne à nouveau et nos yeux se croisent. Il m’a regardée trois fois, il est foutu de croire des conneries, ce con. Je ne suis pas celle que vous croyez...
Je tiens toujours ma porte, et le chien n’arrive pas. Qu’est-ce que je fais ?
Je commence à flipper un peu.
Bon. Je vais rentrer et fermer, de toutes façons le chien restera derrière la porte s’il la trouve fermée.

Je suis dans l’entrée, pas très rassurée.
La lumière s’éteint. Un rai de lumière sous la porte.

Pétard il est là, il secoue la porte, et essaie d’entrer.
Je suis juste derrière. Je ne l’ai pas entendu venir.
Il trifouille le code, bip bip bip. Secoue à nouveau.
Je prie, j’ai peur, je ne bouge pas. Je ne fais pas un bruit.
Bip bip à nouveau, il essaie encore le code. Mon cerveau est dégagé de tout, les neurones ont le champ libre et tournent à plein régime. Tant et si fort que je vis au ralenti.
Il secoue la porte encore puis plus de bruit.

Plus de bruit. Est-il encore là ? Parti ? Je ne l’avais pas entendu venir.
Est-il là ?
Une minute passe. C’est long, une minute.
Deux.

Des ombres passent derrière la porte, bougent, repassent . Deux pieds ? Quatre pattes ? Je ne sais pas.
En une seconde c’est décidé. J'appelle Nouf, aucune réaction, j’ouvre la porte. Ouf c’est le chien. Il entre, je ferme, je monte, je rentre avec lui.

Il y a une part de jouissance dans cette peur de lionne, cette peur de l’urgence, celle qui dégage l’esprit, libère les sens, le raisonnement, le courage. Prépare à l'action.

J’aimerais apprendre à switcher pour cette peur-là quand me noue la peur pentue, insidieuse et crochue des avant-rendez-vous, des mécontentements de soi, des dead-lines trop proches. La peur stérile que je déteste tant.

le retour de la devise d'Elkabbach

C'est le rugby ? Alors maintenant, du coup, on ose tout ?
Ce matin, j'ai vu:
    * une dame avec des grosses chaussettes de laine dans des Crocs
    * un chien nu avec des tâches et une aigrette
    * un garçon en robe, un peu comme une robe de tenniswoman vous voyez
     (tissu de Tshirt, motifs épouvantables noirs gris roses), mais avec de
      l'ampleur en bas et des godets, sous le genou.
Et je compte ressortir tout à l'heure.

N'empêche, j'ai adoré que les français se mettent pile poil derrière la ligne, hier soir, lors de la haka des All Blacks. Moi je dis que c'est là qu'on a gagné.

                                              *   *   *   *   *   *   *   *

PS. Quand je pense à mes pompes, je me dis qu'après tout il y a peut-être quelqu'un en train d'écrire sur son blog qu'il a vu des trucs inouïs ce matin dans la rue...

nuit noire et blanche

Ah ah ah, j'adore le post de Talonnette ce soir !
L'actualité par tous les bouts !

du coup je vois des lapins partout

Ca c'est de la haka.

merci !

Les récits de doux moments sont comme le gratin au bleu : meilleurs réchauffés

Comment ?
Une semaine est passée depuis le 29 septembre ??? Mais elle est où ? MAIS ELLE EST OU ? Mais-elle-est-où ?

Je m’en fiche, je vous raconte quand même, parce que depuis j’ai été malade malade malade comme tout le monde en cette saison me direz-vous, donc le 29 septembre c’était LA SOIREE MAQUILLAGE DE MON BLOG DE FILLE !
La MUPMBDF elle-même.




Oui.
Ah non, là ça n’est pas moi sur la photo, c’est Levi van Veluw, c’est un peu un autre genre, mais c’est que pendant cette fameuse semaine est sorti le film Sony Bravia avec les lapins, que je vous annonçais, et que je trouve un peu moins bien que les balles et la peinture, un peu plus laborieux, mais quand même j’ai sans cesse des bestioles de couleur qui sautillent devant mes yeux, des couleurs dans tous les sens, il y a un moment où je ne sais plus quel symptôme attribuer à quoi, je suis juste un peu inquiète à propos de mon état.





Moi, cette soirée maquillage, j’étais super contente, mais un peu intimidée.
L’impression d’être un télétubbie en pyjama rouge qui sautille vers le love-boat avec autour tout rien que des divines créatures en talons aiguilles.
D’ailleurs, quand on y pense, il vaut sûrement mieux prendre une passerelle d’accès à un love-boat en pyjama avec du caoutchouc à picots sous les pieds qu’en talons aiguilles, eu égard aux trous-trous qu’il y a dans le métal, sur ces trucs.

Je ne sais pas bien pourquoi j’avais cette impression, d'une part parce que je ne suis tout de même pas la Mère Denis, d'autre part parce le blog d’Hélène, si je m’y balade (avec un seul L, toujours, est-ce mesquin tout de même) quasiment tous les jours sauf cette semaine parce que j’étais malade je l’ai déjà dit, c’est justement qu’elle en a fait une véritable communauté pleine de simplicité et de bonne humeur, avec comme quasi-slogan « diamants et saucissons » qui ne laisse pas tellement entrevoir une bande de Sue Ellen aux ongles plus longs que le sautoir. Au contraire.

D'ailleurs dès que je suis entrée, Sue Ellen et le ploum en pyjama se sont dégonflés d’un coup,  pas l’ombre d’une Shakira en vue, rien, non, des filles comme vous et moi, qui se disent bonjour sans se connaître, et voilà, un nom, un pseudo, oh c’est toi, ah bonjour, et tac on papote tout de suite, et pof la phase mastuvu-mondanité- ahmachère-etc a été totalement squizzée.
On attaquait directement la rencontre curieuse et bienveillante, chaleureuse, simple, facilement drôle, ouahh.
J'ai adoré.

On m’avait en effet dit que c’était tout simple, les rencontres de blogueurs, mais je n’avais jamais franchi le miroir. La force de séduction de ce franchissement, dans sa transparence absolue, m’a scotchée.
Comme quoi les rencontres du Net sont suffisamment consistantes pour qu’il ne soit pas utile d’y ajouter quoi que ce soit lorsqu’elles prennent corps.
Ouahh.

Et voilà, c’est toujours la simplicité qui me bluffe le plus, quel que soit le domaine. Et qui me séduit.

Merci pour les conseils, et les réactions, et les découvertes, et la drôlerie, et la franchise, et la complicité, et les trucs, et les photos, et les délices du palais… j'en fais mon beurre !

                                              *   *   *   *   *   *   *   *   

PS. Et pour preuve que cette note ne part pas dans tous les sens, figurez-vous que lors de cette soirée, grâce à Zabelle du Courlis, nous avons mangé des carottes violettes. Or, que trouve-t-on sur le site de Sony Bravia ?


Ah.

goutte d'eau